Quand avez-vous su que vous vouliez devenir illustrateur ?

Depuis tout jeune. A vrai dire, j'ai longuement hésité avec la carrière de basketteur !

Comment vous êtes-vous formé au dessin ?

Je suis autodidacte, je n'ai eu aucune formation scolaire.

Quelles sont vos sources d’inspiration ? Les artistes que vous admirez ?

La liste complète serait trop longue. Mes principales influences en dessin sont André Franquin, Juanjo Guarnido, Janry, Jeff Matsuda, Sean Murphy, Stuart Immonen, Yoshitoshi ABe, Matteo Scalera, Tite Kubo, Doug TenNapel et Ben Templesmith.

Comment organisez-vous votre studio, votre lieu de travail ?

Tout ce dont j'ai besoin pour travailler est centré autour de mon ordinateur, qui est ma principale station de travail.

Quel matériel utilisez-vous pour le crayonné, l’encrage, la colorisation ?

Pour crayonner mes dessins, j'alterne entre des critériums et des col-erase destinés aux dessins plus complexes. J'encre mes dessins avec les stylos Sakura Micron ou des Neopiko Line 3 et parfois même des feutres Faber-Castell Pitt. Question colorisation, j'aime utiliser de simples crayons de couleur. Côté digital, je passe sur Photoshop ou FireAlpaca.

Pourquoi avez-vous choisi de collaborer aux Zépoks ?

Parce que j'aime beaucoup l'Histoire, et que le projet à une valeur ludique très attractive. Le concept m'a de plus fait penser aux Pogs, une de ces petites modes de ma jeunesse que j'aimerais voir revenir dans les cours d'écoles.

Quels sont vos autres projets ?

Je termine actuellement mon deuxième roman graphique qui est en phase de colorisation. Simultanément, j'écris les scénarios d'un projet de film d'animation et d'une série BD, sur laquelle je planche depuis dix ans.